Des milliers de coups de rames ont permis de s'arracher au continent africain, quitte à piquer un peu trop au sud de la route orthodromique, la plus courte vers Cayenne (en jaune sur la carte ci-dessous), à cause des vents forts et de la houle du nord, dès le départ.
La flottille a donc passé, plus au sud que prévu, l'Archipel du Cap-Vert. Ce dimanche 29 mars à 11H00 TU, en tête, un Guyanais, Patrick Hoyau de Kourou ! (canot en rouge sur la carte ci-dessous).
Dimanche 29 mars à 11h00 TU
Position du 1er : Patrick Hoyau sur SDVI
06°58,38 N - 30°31,20 W
à 1 307,5 milles de l'arrivée
Cap : 248° - Vitesse : 1,7 nœuds
Position du 1er : Patrick Hoyau sur SDVI
06°58,38 N - 30°31,20 W
à 1 307,5 milles de l'arrivée
Cap : 248° - Vitesse : 1,7 nœuds
Voir ici le communiqué du PC de la course Bouvet-Rames Guyane.
Presque la moitié de la distance a été parcourue en 3 semaines, par le premier. Cela souque ferme et les bobos se multiplient.
Chaque concurrent se retrouve seul avec lui-même, au milieu de l'immense océan, poussé vers l'ouest par les tractions de ses rames exercées sur l'océan et le souffle désormais régulier des alizés d'est-nord-est. Les responsabilités engagées dans la compétition sur les épaules du rameur.
Les 20 canots affrontent désormais le grand large, une mer mouvante qui bouscule les concurrents jour et nuit. Un détecteur de radars permet de prévenir, 24h sur 24, de l'approche d'un navire afin de laisser au navigateur solitaire le soin de négocier au mieux la manœuvre de croisement.
En tête de la flottille, la lutte a été serrée : Patrick Favre sur Victoria Patrimoine a dominé ces trois premières semaines de compétition, abandonnant finalement, jeudi dernier, la première place au Guyanais de Kourou, Patrick Hoyau sur SDVI.
Un deuxième Guyanais, Charles Bergère de Sinnamary, s'est installé résolument à l'affût, 1° plus au nord, en quatrième place (08°00,53 N - 29°28,98W, en rouge sur la carte ci-dessous).
Il reste environ 5 à 6 semaines et quelques centaines de milliers de coups de rames pour aborder le Plateau des Guyanes, délimité par l'Amazone et l'Orénoque et l'océan Atlantique.
La bonne gestion des efforts, de l'alimentation et du mental sera gage de victoire. Une navigation judicieuse et une gestion intelligente des vents et courants aussi.
Les paris sont ouverts : Hoyau, Bonnier, Favre, Bergère, Lainé, avons-nous déjà , dans ce quintet de tête, le tiercé gagnant à Cayenne ( 04°56'05" N - 52°19'49" W) ?
Chaque concurrent se retrouve seul avec lui-même, au milieu de l'immense océan, poussé vers l'ouest par les tractions de ses rames exercées sur l'océan et le souffle désormais régulier des alizés d'est-nord-est. Les responsabilités engagées dans la compétition sur les épaules du rameur.
Les 20 canots affrontent désormais le grand large, une mer mouvante qui bouscule les concurrents jour et nuit. Un détecteur de radars permet de prévenir, 24h sur 24, de l'approche d'un navire afin de laisser au navigateur solitaire le soin de négocier au mieux la manœuvre de croisement.
En tête de la flottille, la lutte a été serrée : Patrick Favre sur Victoria Patrimoine a dominé ces trois premières semaines de compétition, abandonnant finalement, jeudi dernier, la première place au Guyanais de Kourou, Patrick Hoyau sur SDVI.
Un deuxième Guyanais, Charles Bergère de Sinnamary, s'est installé résolument à l'affût, 1° plus au nord, en quatrième place (08°00,53 N - 29°28,98W, en rouge sur la carte ci-dessous).
Il reste environ 5 à 6 semaines et quelques centaines de milliers de coups de rames pour aborder le Plateau des Guyanes, délimité par l'Amazone et l'Orénoque et l'océan Atlantique.
La bonne gestion des efforts, de l'alimentation et du mental sera gage de victoire. Une navigation judicieuse et une gestion intelligente des vents et courants aussi.
Les paris sont ouverts : Hoyau, Bonnier, Favre, Bergère, Lainé, avons-nous déjà , dans ce quintet de tête, le tiercé gagnant à Cayenne ( 04°56'05" N - 52°19'49" W) ?