Grande parade de Cayenne

Voici quelques photos de la grande parade du dimanche 22 février 2009 prises à Cayenne par Ariane, l'une de nos deux abonnés que nous remercions chaleureusement.

Pendant qu'en Guadeloupe et Martinique les événements sociaux bousculaient le calendrier, la Guyane se concentrait sur son carnaval, "riche et divers", tout en prêtant une attention soutenue sur le bras de fer à l'œuvre aux Antilles.

Pour visionner ces belles images, il suffit de cliquer sur le lien suivant.

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Parcours d'écriture

Dans le cours de français de quatrième animé par Mme Monique Richard, il était demandé de poétiser sur un canevas très succinct : quelques mots imposés à partir desquels broder.

Voici quelques productions piochées dans un recueil que l'on peut consulter au CDI.

Parcours n°1

Je m'envole et derrière moi je laisse mes bêtises
De toutes mes années, libertés que j'ai prises.
La mort ne m'empêchera jamais de voyager
Et c'est à Barcelone que je rêve d'aller.

Mon chemin n'a pas commencé : mais aujourd'hui
Aucun sérieux obstacle n'est en vue.
Je marche sans peur vers le soleil qui luit
Et j'atteindrai ainsi des espaces inconnus.

Steve Guard

Parcours n°2

Je marche et derrière moi je laisse mon ghetto
Ma peur, mes amis, l'envie de tuer la vie.
La mort a presque toujours tort mais je m'en sors
Ma maison, les immeubles, la vie d'un homme macho.

Mon chemin n'a pas commencé : je suis déçu
Aucun remords et aucun projet n'est en vue.
Je marche vers la vie, la gloire, mes ennemis.
Et peut-être un projet qui commence par un l.

Guillaume Muller

Parcours n°3

Je marche et derrière moi, je laisse ma crainte,
Je trace mon chemin, je laisse mon empreinte,
La mort endort la vie et traverse son enceinte,
La mort est sans justice on ne porte pas plainte.

Mon chemin n'a pas commencé dans la richesse,
Aucune existence de nature n'est en vue,
Je marche sans lenteur mais avec vitesse,
Pour pouvoir connaître ce qui m'est inconnu.

Jean-Christophe Frédéric

Leçon de quiétude

Notre collège traverse une zone de turbulence. Cela l'a conduit à suspendre les cours, à deux reprises la semaine dernière, pour réfléchir aux actes de violence et d'incivilité qui s'y sont manifestés.

Pour contribuer à la recherche d'un climat plus propice à l'émancipation de chacun, voici une vidéo sur une tradition millénaire d'Afrique de l'ouest que Toumani Diabaté cherche à partager avec ses contemporains que nous sommes :

Que faire de nos déchets ?

En Guyane, nous produisons 100 000 tonnes de déchets par an sous forme :

• liquide (eaux usées ménagères, huiles de vidange des moteurs à explosion, …),
• gazeuse (gaz d’échappement, vapeurs de mercure, fumées des centrales thermiques d'EDF, méthane produit par la décomposition des arbres morts du barrage de Petit Saut, …),
• et solide (carcasses de réfrigérateurs, d'ordinateurs, épaves automobiles, …).

Ci-dessous, un amas de ferraille abandonné dans la zone industrielle de Dégrad-des-cannes, vestiges de machines-outils mêlées à des poutrelles rouillées de charpente métallique.

Actuellement, en Guyane, nous savons recycler :

• les déchets verts, transformés en compost,
• les bouteilles de verre, écrasées et mélangées aux sous-couches de nos routes goudronnées,
• les pneus usés qui, empilés, servent à consolider des remblais.

Nous ne savons pas encore retraiter les déchets métalliques. Ceci ne doit pourtant pas inciter à les abandonner ainsi, la nature étant polluée et enlaidie pendant des années.

Pour éliminer leurs déchets encombrants, les particuliers et les professionnels disposent :

• d’un calendrier de ramassage des différents types de déchets selon les quartiers de Rémire-Montjoly,
• d’une déchetterie située sur la RN3, près du carrefour des Marrons de la Liberté, en venant de la zone Collery,
• de la plate-forme de compostage située sur la Matourienne,
• de la décharge des Maringouins.

Des informations sur ces équipements financés par la Communauté des Communes du Centre Littoral sont consultables sur le site de cette collectivité : www.cccl.fr

par Jerry Emmanuel